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Le Meca-Run P18 est un additif d’huile permettant de supprimer les frottements internes dans tous les ensembles mécaniques. Cet additif moteur se met dans l’huile des carters. Il est miscible à n’importe quel type d’huile et ne modifie en rien les caractéristiques de l’huile : Le P18 utilise seulement l’huile comme vecteur pour aller où se produisent les frottements. Le P18 va se déposer sur le métal en friction et former avec lui une microcouche (inférieure à un micron) à l’extrême pouvoir glissant.
Qu’est ce que le Meca-run P18 ?
Le P18 est composé de « méta-glissants » tirés des hydrocarbures, et de différentes bases naturelles. Lors de son élaboration, le P18 ne reste pas un « mélange » de divers éléments, mais devient une substance organiquement liée, unie, pure et homogène. Le meca-run P18 n’est ni toxique, ni dangereux, ni inflammable. Il devient efficace dès qu’une température d’environ 40° est atteinte. Sur une voiture, on estime, généralement, qu’il est nécessaire de parcourir une vingtaine de kilomètres avant que le « miracle » se produise (souvent, l’effet se fait sentir après seulement 5 à 7 km). Pour un effet encore plus spectaculaire, vous pouvez utiliser un nettoyant avant vidange moteur pour nettoyer et décalaminer l’intérieur du moteur.
- Marque : MECA-RUN
- Traitement de surface métal contre métal
- Réduit radicalement l'usure à chaque démarrage
Avantages du Meca-Run P18 :
- Du fait de la suppression des efforts engendrés par les frottements, le rendement augmente.
- Comme le rendement augmente, la puissance s’accroît (sur un tracteur agricole, on gagne facilement un ou deux rapports de vitesse en travail).
- Et la consommation baisse, puisque tout le carburant est utilisé pour effectuer le travail et non lutter contre la résistance interne du matériel. Sur une voiture, l’économie de carburant est de l’ordre de 5% (ces 5% sont cumulables avec les 10% environ économisés par l’utilisation du C99).
- Les températures de fonctionnement se réduisent (la température d’un carter de réducteur, par exemple, habituellement à 70°C, descend et se stabilise normalement entre 30 et 40°C).
- Du fait de l’abaissement de température, l’oxydation et la corrosion diminuent.
- Lors de la mise en route de la machine, la lubrification est immédiate. Ceci est particulièrement sensible dans les moteurs à explosion qui effectuent, sans P18, plusieurs tours « à sec », le temps que la pompe à huile amorce le flux. Vous avez ici la première cause d’usure.
- L’usure diminuant fortement, la durée de vie du matériel est allongée considérablement.
- Lorsque le P18 a traité une surface, celle-ci devient extrêmement glissante. Il ne s’y dépose donc plus de gomme, de vernis, d’acides corrosifs, etc.
Avantages complémentaires du P18 :
- Utilisé dans un moteur à explosion, le meca-run P18 donne l’impression que ce moteur est libéré, qu’il a éliminé toutes les contraintes le bridant, qu’il respire, qu’il se sent à l’aise. En complément, vous pourrez aussi faire un traitement avec un additif carburant à rajouter dans le réservoir de votre voiture.
- Les vibrations ont disparu, les bruits parasites sont absents.
- La souplesse, sur un véhicule automobile, augmente considérablement.
- Le couple s’accroît fortement dès les plus bas régimes, autorisant des reprises nerveuses sans rétrograder.
- De ce fait, le plaisir de conduire est décuplé. L’atmosphère, l’ambiance à bord changent complètement.
- En hydraulique, les saccades parfois observées lors du fonctionnement des vérins disparaissent.
Exemples d’utilisations du P18 :
- Tous les moteurs à explosion.
- Les boîtes de vitesses.
- Les ponts.
- Les transmissions (sauf hydrostatiques où le P18 n’apporte rien, puisqu’il n’y a pas de friction métal sur métal).
- Les trains d’engrenages (comme sur les tours à métaux, les fraiseuses…), en adjonction, éventuellement, à l’huile filante « Meca-run G ».
- Les groupes hydrauliques (le P18 est miscible avec notre huile végétale « Bio TRF »).
- En huile de coupe, ou en complément aux huiles de coupe habituelles (le meca-run P18 est miscible à l’eau). Le P18 élimine alors toutes les vibrations (il devient possible, par exemple, de percer des alésages importants et précis dans des tôles fines d’inox – travail considéré comme quasi irréalisable). Le P18 peut multiplier par dix la durée de vie des outils de coupe.
Mise en œuvre du P18 :
- Profitez, si possible, d’une vidange par gravité plutôt qu’une vidange par aspiration pour incorporer le P18 à l’ensemble mécanique.
- Lors d’une première utilisation sur un moteur à explosion, il est recommandé d’effectuer un nettoyage en profondeur avec un nettoyant pré vidange.
- Pour tout ce qui est moteurs, boîtes de vitesses, ponts, réducteurs, renvois d’angle, etc., le dosage normal est de 4% du volume d’huile.
- Pour tous les circuits hydrauliques, 2% suffisent. Toutes les applications hydrauliques industrielles ou agricoles sont concernées. En automobile, le P18 est excellent dans les circuits de freinage, de direction assistée, ou de suspension oléopneumatique.
- Pour les applications particulières, comme, par exemple, sur les groupes électrogènes statiques qui utilisent des radiateurs à huile externes qui contiennent d’énormes quantités d’huile indépendamment du moteur, basez-vous sur la cylindrée du moteur, et dosez le P18 à 10% du volume de cette cylindrée.
- Dans les moteurs deux temps, préparez votre huile (voir notre huile végétale deux temps), avec seulement 2% du volume d’huile en P18, puis mélangez à l’essence.
- Le P18 n’est pas éternel : c’est lui qui prend toutes les contraintes liées au fonctionnement mécanique. Aussi, il est indispensable de le renouveler à chaque vidange. Sur une automobile, n’espacez jamais vos vidanges au-delà de 15 000 km. Si le constructeur préconise un espacement plus restreint (par exemple tous les 10 000 km), respectez cet espacement.
Remarques sur le P18 :
- Le P18 est d’un PH neutre (ni acide, ni basique). Le P18 respecte donc tous les éléments mécaniques, y compris les joints, les durites, les flexibles, etc.
- Le P18 ne contient aucun des éléments toxiques habituellement utilisés en matière de lubrification, comme, par exemple : les dérivés chlorés, le silicone, le molybdène, etc.
- Dans les moteurs à explosion neufs, deux cas de figure peuvent se présenter :
- Soit on attend que le moteur soit rodé pour appliquer le P18 (sur un véhicule, suivant les marques, entre 1 500 et 15 000 km). L’économie de carburant est alors rapide.
- Soit on applique le P18 tout de suite. Le rodage du moteur ne se fait plus alors par abrasion, comme d’ordinaire, mais par forgeage, par repoussage du métal. Le rodage est ici beaucoup plus long (équivalent sur un véhicule : 60 000 km). Donc l’économie de carburant vient plus tard. Mais le moteur devient quasi indestructible. Sur un véhicule dont la durée de vie dépend de l’usure du reste des éléments mécaniques ou de carrosserie, des évolutions de la réglementation, des avancées technologiques, de la mode, etc., cette solution n’est pas forcément la bonne. Pour les applications industrielles dynamiques (TP, marine, agriculture…) ou statiques (compresseurs, pompes, groupes électrogènes…), l’intérêt est évident.
- Sur certaines motos, les disques d’embrayage barbotent dans l’huile moteur. On peut, sans risque, utiliser le P18, car les disques d’embrayage sont revêtus de Ferodo, matériau (utilisé aussi sur les plaquettes de frein) qui n’est pas à base de métal et donc sur lequel le P18 n’ira pas se déposer.
- Un petit moteur à essence, 4 cylindres en ligne, monté sur banc, et traité au P18, a tourné une heure, devant huissier, sans son carter, bielles et vilebrequin tournant à l’air libre (et donc sans la moindre goutte d’huile). Depuis le constat de l’huissier, ce moteur sert régulièrement de démonstrateur, et possède déjà plus d’une centaine d’heures de fonctionnement dans cette configuration. Sans P18, un moteur pourrait tourner ainsi seulement quelques minutes (voire quelques secondes), avant d’être irrémédiablement détruit.
- Le P18 est utilisé en aéronautique légère, pour la fiabilité extraordinaire qu’il apporte au(x) moteur(s) de l’aéronef, pour l’économie de carburant (distance franchissable accrue), et pour la puissance supplémentaire qu’il permet d’obtenir avec une masse identique au décollage.