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Le milieu de la voiture électrique est en pleine expansion depuis de nombreuses années. Pour cause, les besoins des consommateurs se diversifient de plus en plus et les constructeurs y voient de nouvelles opportunités de marchés et d’innovations. Toutefois, les besoins divergent et peuvent varier du modèle sportif ultime aux citadines pratiques. L’ère de l’automobile électrique est également poussée au premier plan grâce au monde sport. En effet, de plus en plus de championnats automobiles utilisent des moteurs et voitures de plus en plus propres, ou de moins en moins sales, à vous de juger. C’est par exemple le cas de la catégorie reine ultime du sport auto : la Formule 1.
La Fédération Internationale de l’Automobile a même créé en 2014 la Formule E (NDLR : E pour électrique). Des pilotes de renoms s’affrontent sur des circuits urbains au volant de voitures dont le moteur est à 100 % électrique. L’intérêt de ce championnat est avéré et les suiveurs se font de plus en plus nombreux.
Dans un monde où chacun doit penser au futur que nous laisserons derrière nous, ce genre de compétitions a une réelle valeur qu’il ne faut en aucun cas sous-estimer. Les constructeurs s’appuient donc sur cette réussite sportive pour développer les véhicules de tous les jours.
Le prix est-il si cher ?
Qu’on se le dise, pour la classe moyenne, le prix d’un véhicule est l’argument de vente numéro 1.
Si les véhicules électriques sont plus chers que leurs homologues aux moteurs thermiques, notamment grâce aux coups de fabrication, ils offrent des garanties, comme le bonus de 6000 euros à l’achat en France. Cet avantage n’est pas le seul ! En effet, selon les régions, vous pouvez prétendre à la gratuité de la carte grise et vous aurez de nombreux avantages logistiques (au niveau des parkings par exemple) dans certaines villes. Toutefois, le prix reste élevé et ne facilite pas le choix d’un véhicule propre, malgré les garanties.
La diversité des modèles est-elle importante ?
Si comme mentionné plus-haut, le prix d’une automobile reste l’argument principal lors d’une acquisition, les besoins divaguent. Vous n’aurez pas la même utilité avec une Renault Twizy et une Tesla Roadster. Citadine, sportive, berline, SUV ou crossover, le choix est de plus en plus important. Même si certains constructeurs se spécialisent. Les français préfèrent pour le moment développer de petits véhicules citadins, à l’image de Renault avec sa Zoé et Twizy, de Peugeot et son e-208 et de Citroën avec la C-Zero. Même si ces derniers ont récemment tenté le pari du cabriolet en ressortant un modèle électrique de la légendaire Mehari, sans grande réussite pour le moment.
Si l’offre n’est pas aussi densifiée que pour des véhicules dit « classiques », elle reste de plus en plus importante. Chaque constructeur souhaite commercialiser son véhicule électrique et certains redoublent d’efforts pour devenir importants sur ce nouveau marché.
Vais-je pouvoir la recharger comme je le souhaite et à moindre coût ?
Fournir de l’énergie à son véhicule (en kilowatt) est presque indispensable à la maison, mais cet acte requiert une wall-box (système branché sur le courant de la maison) dont l’achat est très onéreux (entrée de gamme à 1000 euros). Cette solution s’ajoute aux bornes disponibles en libre-service que vous continuez de voir fleurir aux bords de vos routes. En France, ces bornes sont quasiment toutes payantes et vous facturent en fonction du temps passé à la « pompe », contrairement à la plupart des autres pays européens qui vous facturent au nombre de kWh délivrés.
Comptez donc sur une recharge à la maison pour un coût moindre mais un rechargement souvent plus long. Elle vous assurera également les mauvaises surprises de places déjà prises et d’absence de recharges à certaines locations.